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L’empreinte carbone cachée de vos emails menace la planète : voici comment devenir un email-écolo-marketeur

empreinte carbone mail

Le présent article de notre blog parlera d’empreinte carbone, émission de gaz à effet de serre, pollution numérique et d’Impact CO2. Rassurez-vous, vous êtes bien sur emailing.biz, le blog référent en emailing ! Mais saviez-vous que les mails ont un coût écologique ? La bonne nouvelle est que l’empreinte carbone d’un email peut être réduite.

L’ambition de ce zoom sur l’impact environnemental de l’emailing est de vous transformer en Email-écolo-marketeur.

Attention, ce terme est du Made in Emailing.biz 🤫 Dites-nous si vous l’adoptez en commentaire.

Empreinte Carbonne des Emails : quelques chiffres clés

Il n’y a pas que les gros avions DHL qui participent à la pollution environnementale, la messagerie électronique y contribue également.

Certes, le coût énergétique d’un email qui atterrit dans une boîte mail est insignifiant face à celui d’un avion ou d’une brochure publicitaire print. Néanmoins, ayons à l’esprit, et en conscience, les données suivantes :

  • Plus de 1,4 milliard de mails sont envoyés chaque jour en France ;
  • Environ 190 millions d’emails sont échangés chaque minute dans le monde ;
  • L’impact carbone d’un e-mail sans pièce jointe serait de 4 g de CO2e (source : ADEME) ;
  • L’ajout d’un fichier joint fait grimper l’impact CO2 d’un mail à 35 g (source : ADEME) ;
  • L’empreinte carbone d’un émail stocké serait en moyenne de 10 g de CO2 par an (source : Cleanfox) ;
  • Le livre « The Carbon Footprint of Everything » avance les estimations suivantes :
  • Un spam génère 0,03 g de CO2e ;
  • Un mail court envoyé et reçu sur un ordinateur portable produit 0,3 g de CO2e ;
  • Un mail long envoyé et reçu sur un ordinateur émet 17 g de CO2e.

En faisant de simples opérations arithmétiques, nous constaterons que la messagerie électronique est polluante : plus de 400 millions de tonnes de CO2 par an, sans compter les spams !

La question qui se pose dès lors est comment l’emailing participe à la pollution de notre planète ?

Les facteurs contribuant à l’empreinte carbone des e-mails

Pour comprendre l’impact carbone d’un email, revenons à son parcours : création, routage, lecture, stockage ou suppression.

Le routage et le stockage des emails comme source de pollution

Déjà en 2019, chaque employé de bureau recevait 121 mails par jour aux USA (source : enquête Radicati). En France, les internautes en recevaient 40. Mais savez-vous que la grande majorité des emails que vous envoyez à vos collègues de bureau ou à votre colocataire à Paris parcourent des milliers de kilomètres (France ➡️ USA ➡️ France) avant d’atterrir dans leur boîte mails ? La grande majorité des data centers gérée par les mastodontes de la messagerie électronique et d’Internet (Google, Yahoo, Microsoft, etc.) sont logés en Amérique.

Ces infrastructures qui servent à traiter, organiser, et surtout à conserver des données informatiques — dont des emails et des contenus web — consomment près de 10 % de l’électricité mondiale. Leur système de refroidissement est très énergivore. La moitié de cette consommation énergétique est destinée au refroidissement des terminaux. Rien qu’en France, le stockage des données numériques nécessite 200 milliards de KW-heure par an (source : le média Nature).

Avant le stockage, il y a le voyage. Nous vous invitons à consulter notre guide sur le langage des serveurs emailing. Il vous permettra d’avoir une idée sur le sort que les opérateurs de messagerie réservent aux emails. Chaque email envoyé doit transiter par plusieurs serveurs relais et franchir plusieurs filtres anti-spam. Autant d’étapes consommatrices d’énergie et productrices de GES (gaz à effet de serre).

L’impact environnemental des appareils utilisés dans le mailing

La fabrication des terminaux (ordinateurs et téléphones) représente 45 % de la consommation énergétique des outils numériques. En 2019, nous étions 4,1 milliards d’utilisateurs partageant un parc de 34 milliards d’appareils, soit 8 équipements par utilisateur ! (source : étude GreenIT).

L’ordinateur

Le coût environnemental de la fabrication d’un ordinateur se convertit en 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau. Selon les estimations de l’ADEME, fabriquer un ordinateur de 2 kg mobilise 600 kg de matières premières et génère 103 kg de CO2e.

Le téléphone

Le marketing mobile est de plus en plus dominant. En sus de l’engouement qu’il suscite, les internautes ont pris le réflexe de synchroniser leurs multiples appareils pour que les mails apparaissent sur les ordis et sur les smartphones.

Empreinte carbone et habitudes emailing

L’empreinte carbone d’un email est corrélativement liée à son poids, au temps consacré à sa rédaction et à sa lecture ainsi qu’à la durée de son stockage. Les données sont abondantes mais elles varient selon les études. En tant qu’utilisateurs défenseurs de l’email marketing et de l’environnement, nous allons nous concentrer plus sur les bonnes pratiques pour limiter l’empreinte carbone d’un email.

Comment réduire l’empreinte carbone des emails ?

La pollution numérique est une fatalité dont les répercussions peuvent être atténuées. Il vous est effet possible de réduire votre bilan carbone en gérant mieux votre messagerie électronique !

Voici quelques comportements à adopter pour limiter l’impact environnemental de votre emailing :

  • Réduire la liste des destinataires au strict minimum ;
  • Condensez vos emails sans perdre en clarté et en esthétique ;
  • Substituez l’envoi d’un email par un appel téléphonique quand c’est plus approprié ;
  • Utilisez une bonne plateforme pour le routage de vos mails ;
  • Désabonnez-vous de toutes les newsletters que vous ne lisez pas (une newsletter = 10 gCO2e) ;
  • Vérifiez les adresses emailing de vos contacts ;
  • Nettoyez vos listes de contact ;
  • Allégez le poids de vos emails. Selon Carbon Literacy Project, envoyer une photo de 1 Mo à dix amis équivaut à parcourir 500 mètres en voiture ;
  • Compressez vos images et/ou envoyez-les via un lien hypertexte ;
  • Évitez les pièces jointes inutiles (11 g CO2e pour un mail avec une pièce jointe de 1 MB) .
  • Videz souvent votre corbeille et archivez vos mails à garder sur un disque dur (excellente mesure de sécurité) ;
  • Installez un anti-spam.

Nos conseils ultimes pour un emailing éco-responsable

  • Ne stockez sur votre boite de réception que les mails indispensables (le stockage des mails est très énergivore) ;
  • Visez la sobriété numérique ;
  • Utilisez un logiciel emailing dont l’éditeur adopte une politique RSE exemplaire : Sarbacane.

En effet, Le Groupe Positive (ex-Groupe Sarbacane) ne se contente pas de prendre les dispositions requises pour réduire sa propre empreinte carbone, il s’engage également à accompagner ses clients dans cette voie.

Et vous, quelles sont les astuces que vous utilisez afin de limiter l’empreinte carbone de vos emails ? Partagez-nous vos meilleures pratiques emailing !

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